photo diagoras

Diagoras de Mélos, accusé d’impiété et condamné à mort par les Athéniens

Le procès condamne Diagoras à mort, sa tête étant de plus mise à prix (un talent pour sa mort, deux s’il est arrêté vivant). Diagoras avait cependant déjà fui à Pellenes hors de portée de la législation athénienne.

Diagoras est un “Dithyrambique”, les dithyrambes sont des louanges chantées à la gloire des divinités. De ce qu’un catholique appellerait aujourd’hui une grenouille de bénitier. Suite à une injustice, Diagoras devient athée. Résumé de l’histoire…
Pour chanter les dithyrambes, on s’aidait d’un “péan” : support écrit d’une sorte d’action de grâces. Diagoras accuse un homme de lui avoir volé son péan, le présumé voleur dit que c’est lui qui l’a écrit. Les juges acquittent l’imposteur. Injustice suprême, ce péan est un succès, un “hit”. Scandalisé que les dieux ne commandent pas aux juges de condamner le menteur, Diagoras conclut à l’impuissance des dieux, peut-être même à leur inexistence. Il devient athée.

Diagoras de Mélos, philosophe, poète, législateur

et le plus illustre athée de l’antiquité

Diagoras a exposé son athéisme dans la rédaction du « Discours qui renversent les tours » (« Ἀποπυργίζοντας λόγους ) » 

Selon Wikipedia:

Diagoras est né dans l’île de Milos, une des Cyclades. Dans sa jeunesse, Diagoras a acquis une réputation comme poète lyrique, au point d’être mentionné aux côtés des plus grands poètes lyriques Simonide de Céos, Pindare et Bacchylide. Parmi ses dithyrambes, trois nous sont parvenus : l’éloge d’Arianthes d’Argos, personne par ailleurs inconnue ; un second sur les Mantinéens et un troisième sur Nicodore, un homme politique de Mantinée, notamment célébré en tant qu’homme d’État et législateur de sa ville natale. D’après Élien, Diagoras était son amant et il avait en partie ou entièrement rédigé la constitution démocratique de la ville, autour de 425 av. J.-C. Diagoras, alors esclave,  devint disciple de Démocrite après que celui-ci, dans l’admiration de ses dons, eut payé une très forte rançon pour l’affranchir

Selon cosmovisions:

Poète et sophiste grec du Ve siècle av. J.-C. Diagoras de Mélos était l’ami du législateur Nicodoros de Mantinée. Quand cette ville arcadienne eut secoué la domination de Sparte pour se constituer en république indépendante,  Diagoras vint à Athènes où, de poète lyrique et de chantre religieux qu’il était, il devint un des sceptiques les plus hardis du temps. C’était précisément le moment ou Athènes subissait l’influence des sophistes et passait par la crise intellectuelle et morale d’où devaient sortir les grandes écoles de philosophie du IVe siècle.

Diagoras, épris des idées de Démocrite, se mit à railler les dieux et à nier leur existence. Un jour, dit-on, il jeta au feu un Heraclès en bois pour lui voir, prétendait-il, accomplir son treizième travail. Il fut accusé d’avoir profané les mystères d’Eleusis et condamné à l’exil. D’après Diodore (XIII, 6) (P. Girard).

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