Une définition de l’islam
Religion fondée, selon la tradition islamique, par Mahomet (début du VIIe siècle) qui se veut à la fois religion, mode et système de gouvernement et règle de la vie quotidienne. Son fondement est le Coran, livre saint et parole de Dieu révélée à Mahomet, et la Sunna, enseignement du prophète, qui contiennent des éléments de la tradition judéo-chrétienne.
Les cinq piliers de l’Islam sont :
- La profession de foi : croyance en Allah, dieu unique et créateur et en Mahomet, son prophète.
- La prière canonique, cinq fois par jour et à heure fixe.
- Le jeûne de 29 jours pour commémorer le mois du Ramadan au cours duquel fut révélé le Coran.
- L’aumône, devenu une «dîme» légale au profit des pauvres.
- Le pèlerinage à la Mecque (hajj), au moins une fois dans sa vie.
Le croyant doit se référer au Coran, adhérer sincèrement à l’Islam, avoir une confiance absolue en Dieu, s’abandonner intégralement à lui et rechercher inlassablement la perfection de son comportement. La loi canonique de l’islam est contenue dans la charia.
L’islam ne se considère pas comme une religion nouvelle. En effet, elle rétablit la révélation que Dieu avait jadis faite aux prophètes, notamment, le retour de Jésus (reconnu comme prophète) à la fin des temps et son rôle de sauveur au côté de Mohammed. Il n’y a pas de prêtres, mais des oulémas jurisconsultes et des imams qui dirigent la prière.
Certains des principes fondamentaux sur lesquels l’Etat islamique doit se référer, sont définis dans le Coran et la Sunna (le Djihad, « guerre sainte » en fait partie), mais sans qu’ils ne prescrivent une forme spéciale de gouvernement.
Les conquêtes arabes ont permis à l’islam de se répandre dans le monde entier. Aujourd’hui, un cinquième des musulmans est de langue arabe; la majorité réside en Indonésie, Pakistan, Inde, Bangladesh, Turquie, Iran, Egypte et Nigeria. Ils se répartissent en deux grands courants principaux : le sunnisme (84%) et le chiisme (15%). Un troisième courant constitué par les Kharédjites qui représente 1% (Oman, Djerba, Afrique du Nord…) et qui se caractérise par une forme de démocratie dans le choix de leurs chefs spirituels ou imâms.
Qu’est-ce que le Coran ?
Le Coran est le livre saint de l’islam considéré comme la parole de Dieu (Allah révélée par l’archange Gabriel au prophète Mahomet, au cours d’extases que des scribes ont transcrites sur des feuilles de palmiers, des omoplates de chameaux et des morceaux de cuir. Cette Révélation s’est également conservée oralement. Zaïd, secrétaire de Mahomet et quelques érudits ont fixé définitivement le texte dix-neuf ans après la mort du prophète.
Le Coran est divisé en cent quatorze sourates, composées de plusieurs versets. Il constitue la doctrine de l’islam ainsi que les prescriptions qui s’imposent à tous les musulmans qui en font le guide infaillible de la vie, la synthèse de toute science et le chef d’œuvre de la littérature arabe.
La science du commentaire du Coran (tafsir) essaie de bien faire comprendre le sens des mots par rapport à la langue parlée du début du VIIe siècle et de tenir compte des circonstances de la Révélation divine. Les fondamentalistes en font une lecture à la lettre tandis qu’un mouvement libéral en a une approche plus éthique. Certains commentateurs modernes prétendent même que les grandes découvertes techniques de la science seraient « annoncées » par le Coran.
Source: atheisme.free.fr
Le coran par Eric Timmermans
A la mort du Prophète en 632, le Coran n’existait pas sous forme de livre. Transmis oralement, il … >>>
( voir: document complet ou synthèse )
Points clés:
A la mort du Prophète en 632, le Coran n’existait pas sous forme de livre. Transmis oralement, il compte autant de versions que de compagnons du Prophète ayant appris le texte par cœur – le mot qur’an signifie précisément « récitation orale ». La rédaction actuelle du Koran n’est pas sans doute celle que lui avait donnée Muhammad.
Un acte irrémédiable : le gouverneur de Médine, cousin d’Othman, détruit l’ « imam d’Hafsa », ainsi que toutes les versions écrites des « Corans du cœur ». Exemple unique dans l’histoire où des originaux aussi rares que précieux sont sacrifiés au profit d’une copie ! Bien sûr, il s’agissait d’assurer l’autorité d’un canon unique. »
« la Vulgate noie les éléments de l’ « imam d’Hafsa » dans un texte continu dépourvu de ponctuation. Il gomme ainsi la facture antique du fragment qui se suffit à lui-même tout en correspondant avec les autres. Il est désormais malaisé voire impossible de les lire comme au temps du Prophète.
Comme code religieux, moral, civil et politique, source de toute loi et de toute science, le Koran pèche par l’insuffisance et l’obscurité. Comme monument intellectuel du peuple qui l’adopta et du siècle qui le produisit, il est de médiocre valeur, et ne saurait soutenir la comparaison avec aucun des livres sacrés que nous a légués l’antiquité.
L’impression du coran: avant d’introduire l’imprimerie dont ils se méfiaient, les Etats musulmans attendirent plus de trois siècles, et même après cette introduction, l’impression du coran fut très longtemps considérée comme impie. L’une des premières versions imprimées (Venise, 1530) fut immédiatement détruite sur l’ordre des autorités. La première édition musulmane du coran date de 1787. C’est cette attitude des musulmans vis-à-vis de l’imprimerie qui inspira Voltaire qui écrivit en 1765 « De l’horrible danger de la lecture ». Voltaire avait déjà fustigé cette religion en la personne de Mahomet dans sa pièce de théâtre écrite en 1741 : « Le fanatisme, ou Mahomet le prophète ».
Le coran au détriment de toute idéologie totalitaire qui se respecte, l’islam politique impose l’apprentissage par cœur du « livre de la doctrine », en l’occurrence le coran, dès le plus jeune âge. Cet apprentissage par cœur de quelque 6200 versets dépareillés se fait au détriment d’un enseignement de qualité à même de développer le sens critique des plus jeunes : « (Les enfants) accomplissent cet exploit prodigieux au détriment de leurs facultés de raisonnement, car bien souvent leur esprit est si tendu par l’effort de mémorisation qu’ils sont pratiquement incapables d’une quelconque réflexion soutenue. »
Oumma
Ce terme désigne la communauté des croyants musulmans, la communauté islamique mondiale. Son histoire … >>>
Oumma par Eric Timmermans
Oumma : Réduction de Al-Oumma al-Islamiya. Umma est la transcription anglo-saxonne de ce mot.
Ce terme désigne la communauté des croyants musulmans, la communauté islamique mondiale. Son histoire commence avec l’hégire, l’ère islamique, le 16 juillet 622.
Ce terme fut, dit-on, utilisé pour la première fois par le prophète Muhammad.
Coran III/3, 110 (III/3, 105 selon L3B) :
L3B :
« Vous êtes le peuple le plus excellent de l’univers. Vous commandez l’équité, vous défendez le crime, vous croyez en Dieu. Si les Juifs et les Chrétiens embrassaient votre foi, ils auraient un sort plus heureux. Quelques uns d’entre eux croient ; mais la plupart sont pervertis ».
N5 :
« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux.Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont pervers. »
A l’origine, le terme Oumma désigne donc la « communauté d’Allah » (Oummat Allah) ou « communauté de Dieu », excluant explicitement les non-musulmans, bien entendu.
Cette notion a vu le jour à partir du moment où Muhammad a émigré avec ses partisans de La Mecque à Médine où il prêcha l’ordre nouveau islamique, avec ses lois et son organisation politique et militaire.
La Oumma doit tenir compte de certaines règles collectives de base :
1.Observer la Sunna.
2.Pratiquer la Choura (consultation).
3.Respecter la hiérarchie établie selon ce qui a été dit dans le Coran.
Coran IV/4, 59 (IV/4, 62 pour L3B) :
L1 (p.316) :
« O vous qui croyez ! Obéissez à Dieu ! Obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui détiennent l’autorité. » ( Et l’auteur poursuit de la manière suivante pour préciser son propos au sujet des règles collectives de base, « et, si besoin est, mener la guerre sainte pour défendre l’islam. »).
L3B :
« O fidèles ! obéissez au Seigneur, à son envoyé et à ceux d’entre vous qui ont l’autorité. Portez vos différends devant Dieu et son apôtre, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. C’est le moyen le plus sage et le plus propre pour terminer vos contestations ».
A propos de la Oumma, il existe également un hadith (dit du prophète Muhammad) qui dit la chose suivante :
« Les fils d’Israël se sont divisés en soixante-douze sectes (firaq). Ma Communauté se divisera en soixante-treize sectes après ma mort. Une seule sera sauvée, toutes les autres iront en enfer. » (Ibn Batta).
Cette notion de Oumma semble être surtout associée au sunnisme, dont les chiites et les kharédjites sont séparés.
La sortie de la Oumma, c’est-à-dire l’abandon par un musulman de la religion islamique est rigoureusement proscrite et même punie de mort par un hadith du prophète : « Il n’est pas licite de répandre le sang d’un Musulman, sauf dans l’un de ces trois cas : une personne mariée qui commet l’adultère, une vie humaine pour une vie humaine, et celui qui abandonne sa religion en se séparant de la Communauté. » (El-Bokhari, Mouslim – 14e hadith des « Quarante Hadiths de Nawawi).
Références
- L1 : Dictionnaire des symboles musulmans. Rites, mystique et civilisation. Malek Chebel. Albin Michel, 2001.
- L3B : Le Koran. Editions Garnier Frères, 1960.
- R1 : Revue : Islamisme , peut-on arrêter la contagion ? Le Figaro Magazine, No1193, Sep.2003.
- N4 : http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/ni/ni_1368_p0.html
Source: atheisme.free.fr
« L’islam à l’épreuve de ses origines » par Hocine Kerzazi
Depuis quelques dizaines d’années, une véritable révolution est en marche dans les milieux de la recherche islamologique[1]. Et pour cause, l’état actuel des connaissances historiques ébranle profondément l’historiographie musulmane des premiers temps de l’islam. Ces découvertes – qui s’affirment comme un enjeu majeur pour l’islam contemporain – sont accablantes pour la crédibilité du discours musulman et appellent une réflexion de fond sur ses prétentions à l’historicité
MHD (Le Louangé) qui n’est cité que 4 fois dans le Coran N’A JAMAIS connu l’islam ! C’est une invention des Califes (Empereurs) conquérants !
Malgré le nombre conséquent de témoignages externes d’époque, aucune chronique ne fait mention du Coran, d’islam ou de « musulman ». L’appellation « islam » elle-même deviendra le nom officiel de la nouvelle religion qu’en 720, date avant laquelle elle est systématiquement désignée par l’expression « religion d’Abraham ». Pour « désigner les conquérants, jamais, à cette époque, n’apparaît chez eux un terme tiré du mot arabe muslim (musulman). Ceci donne à penser que les conquérants ne se désignaient pas eux-mêmes ainsi ». Par exemple, on n’en trouve aucune référence dans le premier dialogue « islamo-chrétien » de Homs (644) entre le patriarche de Syrie Jean Ier (631-646) et Saïd ibn Amir, gouverneur et compagnon du Muḥammad.
Aucune mention d’islam ou de « musulmans » non plus dans les Homélies de Saint Sophrone de Jérusalem (634-639), dans la Didascalie de Jacob (634), dans la chronique de Thomas le Presbyte, rien dans le Sébéos (ou Pseudo-), rien dans la Lettre de Théodore, rien dans la Lettre de l’Académie de Jérusalem à la diaspora d’Egypte, rien dans le traité d’Arculfe (679 et 688), rien dans les témoignages de Théophane (758-817), de Jacques d’Edesse (640-708) ni de Jean de Damas (676-749). Même des graffitis décelés récemment en Arabie Saoudite n’en font allusion avant l’an 687. Jean Marie Ferette
Livres

« Le Coran » traduction française de Jean Grosjean
C’est vers l’an 610 de notre ère que Mahomet, retiré dans une grotte du mont Hira, a vécu la Révélation. L’archange Gabriel se manifeste à lui et lui ordonne de «réciter». De ce verbe vient le mot Coran, qui signifie «récitation», «lecture».
La Parole de Dieu est «dictée» au Prophète en arabe, langue à la fois riche et complexe dont la musique et les sonorités font sens.
La traduction de Jean Grosjean se distingue par le soin extrême apporté au style ainsi que par la fidélité au sens ; en outre, elle restitue le souffle poétique du Coran dans sa beauté sacrale. Elles est considérée comme la meilleure traduction française et a été approuvée par la Mosquée de Paris et l’université d’AL Azhar
Edition Folio 2008

« Le coran des historiens » par Ali Amir-Moezzi et Guillaume Dye
Le Coran commenté par 30 spécialistes internationaux, dans un coffret de trois mille pages. Une synthèse complète et critique des travaux passés et des recherches présentes sur les origines du Coran, sa formation et son apparition, sa composition et sa canonisation : vingt études exhaustives sur le contexte introduisent ici à l’analyse circonstanciée du texte, les éléments archéologiques et épigraphiques, les environnements géographiques et linguistiques, les faits ethnologiques et politiques, les parallèles religieux éclairant, verset après verset, en un commentaire total les cent quatorze sourates du livre fondateur de l’islam.
Volume 1 : Études sur le contexte et la genèse du texte coranique.
Volume 2a : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 1-26.
Volume 2b : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 27-114.
Volume 3 : Bibliographie des études sur le Coran. Critiques et disponibilité sur Amazon
Coffret « Le Coran des historiens » Critiques et disponibilité sur Amazon
«Le Coran des historiens», le livre saint de l’islam comme document historique de première importance Le Monde
«Plusieurs versions du Coran ont précédé la religion islamique impériale» Philitt

« Les trois visages du Coran » par Qadr Leila et Amine Saad Ed Din
Cet ouvrage est d’abord une réponse à l’affirmation de l’apologétique musulmane sur l’unicité du Coran. Synthétisant les dernières recherches des sources coraniques, il regroupe un maximum de travaux de philologie, archéologie, épigraphie, coranologie, histoire des religions et de chroniques d’époque. Seule la contextualisation du corpus, la transversalité des études et la convergence de ces spécialités permet d’aboutir à une perception cohérente des vraies origines du texte de l’Islam et à montrer sa véritable nature : une série de textes fondus et remaniés s’inspirant originellement de la Bible, du Talmud, des Midrash.
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« Les 3 visages du Coran: origines, construction et remaniements d’un livre humain » Interview en vidéo de l’auteur

« La schizophrénie de l’islam » par Anne-Marie Delcambre
Comme le souligne d’emblée Anne-Marie Delcambre, à la suite de Jacqueline Chabbi, professeur à l’Université Paris VIII, «l’Islam n’a pas accompli sa révolution critique et historique». Il devient donc urgent de travailler à son histoire sans parti pris, car la vision du courant wahhabite qui tente de s’imposer aujourd’hui n’a rien à voir ni avec l’islam traditionnel ni tel qu’il s’est construit au cours des siècles ni a fortiori avec l’islam des origines. Après avoir jeté un regard décapant et bien accueilli par le public sur la place problématique des interdits dans la religion musulmane, Anne-Marie Delcambre invite à découvrir que l’Islam des premiers temps est une croyance qui se cherche encore, bien éloignée d’une sorte d’âge d’or mythique, et qui va profondément évoluer au contact de multiples influences. De même que le christianisme des origines n’est pas lui non plus monolithique, l’Islam se constitue à travers le contact ou la confrontation avec d’autres, sensible à travers la question des conversions. Ainsi la conversion des populations au-delà du monde arabe, le choc culturel avec Byzance, la relation aux chrétiens de Syrie, les convertis espagnols de l’Andalousie, les liens au monde turc et mongol, puis plus tard avec le monde berbère ou l’Afrique… Plus généralement, l’auteur évoque aussi combien cette religion pose de nouveaux défis à travers sa dynamique d’inclusion des convertis. Universitaire, docteur en droit, Anne-Marie Delcambre a notamment publié L’Islam (La Découverte), Mahomet, la parole d’Allah (Gallimard), Mahomet, L’Islam des interdits et Enquêtes sur l’Islam, avec Joseph Bosshard, ces trois derniers étant publiés chez Desclée de Brouwer.

« Le grand secret de l’islam, l’histoire cachée » par Ordon Lafontaine
L’islam n’est pas le résultat d’une « révélation divine » ou de la seule prédication de Mahomet, mais celui d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire. Il s’enracine dans des croyances apocalyptiques juives et chrétiennes recomposées par les chefs arabes et les califes pour justifier leur pouvoir « au nom de Dieu », établir le « règne de Dieu » et satisfaire leurs visées de domination politique. Cette découverte, déjà formulée par É.-M. Gallez dans sa synthèse Le Messie et son Prophète (2005-2010, Éd. de Paris), reste jusqu’à ce jour peu connue du public. Pourtant, quantité de recherches nouvelles sont venues la compléter, la préciser, l’approfondir voire la corriger à la marge depuis une quinzaine d’années : histoire, numismatique, épigraphie, codicologie, exégèse, linguistique, etc. Il manque cependant la plupart du temps à ces recherches leur mise en perspective globale. C’est ce à quoi prétend l’édition 2020 du Grand secret de l’islam : une perspective globale détaillant la formation de l’islam à partir des travaux variés de la recherche, dans tous les domaines, expliquée et vulgarisée à l’attention du grand public.
à télécharger gratuitement en format PDF sur https://legrandsecretdelislam.com/
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« Pour une approche critique de l’islam » par Yvon Quiniou
Dans ce bref essai polémique, passionné et argumenté, Yvon Quiniou, poursuivant une réflexion critique sur la religion qu il estime trop délaissée aujourd hui, se penche sur le cas de l islam dont l actualité nous montre malheureusement les ravages qu il peut inspirer. Refusant la mode paresseuse, nourrie par un marxisme sommaire et relayée quotidiennement par les médias, qui voudrait ne voir dans l islamisme qu un fait socio-politique (ce qu il est aussi, incontestablement), il entend examiner sans complaisance ses fondements doctrinaux tels que le Coran les présente. Il dénonce ainsi, sans forcer arbitrairement le trait, sa violence, son intolérance, son machisme, son refus de l autonomie de l homme, son obscurantisme enfin. Il rejoint ainsi les procès courageux que lui ont fait Meddeb et Adonis, ces grands intellectuels de culture musulmane, qui refusent tous deux de séparer l islamisme de l islam, celui-ci fournissant une structure d accueil idéologique à celui-là, le justifiant dans ses exactions et alimentant les pires théocraties. Certes, d autres religions ont manifesté des tares comparables, mais elles les ont abandonnées, contraintes et forcées. L islam, lui, en est resté à son Moyen-Âge et il faut donc le regarder en face et l analyser à l aide du seul moyen d éclaircissement dont nous disposons à ce niveau : la raison, avec ses valeurs universelles, hors de tous les dogmes religieux qui la nient et contribuent à mutiler l homme.

« Le messie et son prophète : Aux origines de l’Islam, Tome 1 : De Qumrân à Muhammad » par Edouard M Gallez
L’auteur établit les origines de l’islam dans les dérives de certains cercles judéo-chrétiens, qui ont transformé le messianisme biblique en idéologie conquérante de salut.
Deux interrogations :
• Quelles sont les origines de l’islam ?
• Quelles sont ses relations avec le judaïsme et le christianisme ?
Une réponse : L’islam s’enracine dans le judaïsme et le christianisme, non pas directement dans l’un ou l’autre mais dans les dérives de certains cercles judéo-chrétiens
qui ont transformé le messianisme biblique en idéologie de salut et attendaient la seconde venue du messie en tant qu’il dominerait la terre, la soumettant au pouvoir de ses fidèles.
Une démonstration : Malgré les difficultés ou les abus d’interprétation des textes et des vestiges archéologiques – particulièrement des manuscrits de la mer Morte -, il est possible à l’historien de décrire cette pensée messianiste apparue au IIe siècle avant notre ère, de comprendre sa structuration à la fin du Ier siècle de notre ère, et d’établir qu’elle a donné naissance à une éphémère communauté judéo-arabe à la fin du VIe siècle, qui fut le berceau de l’islam.
Confrontant les analyses textuelles qui ont porté sur les documents juifs, chrétiens, musulmans et autres, aux apports des recherches islamologiques, archéologiques, géographiques, etc., cette étude réalise une synthèse instituant des compréhensions nouvelles, loin des polémiques religieuses.

« Le Coran révélé par la Théorie des Codes » par Jean-Jacques Walter
Ordinateurs, Internet, câble, numérique… Depuis la seconde moitié du XXe siècle, tous les prodiges informatiques reposent sur la Théorie des Codes.
Cette théorie s’applique aussi aux textes écrits. Elle identifie un auteur avec une certitude qui peut dépasser 999 999 chances sur un million : chaque auteur présente des caractéristiques stylistiques dont il n’a pas conscience, mais que les mathématiques peuvent identifier. Ces caractéristiques, repérées dans un texte, sont-elles présentes dans un autre texte ? Cela permet de savoir si les diverses parties d’un même livre ont été écrites par un seul auteur ou par plusieurs.
Appliquée au Coran, cette théorie révèle clairement plusieurs auteurs, décèle des dates de rédaction différentes et identifie des structures restées jusqu’ici cachées. Une perspective scientifique et insoupçonnée s’offre à nous, une lumière nouvelle éclaire le premier islam, sa nature, son histoire, et présente comme jamais encore vu l’islam d’aujourd’hui.

« Violence et islam » par Adonis
« J’ai découvert que toute notre histoire était falsifiée, fabriquée de toutes pièces et que ceux qui avaient créé la civilisation arabe et sa grandeur furent bannis, condamnés, rejetés, emprisonnés, voire crucifiés. Il faut relire cette civilisation et la revoir autrement : avec un nouveau regard et avec une nouvelle humanité. »

» Que dit vraiment le Coran » par al Ajani
une explication rigoureuse d’un exégète sur le Coran. Le Coran est sans aucun doute le critère des musulmans. C’est donc tout naturellement qu’il s’inscrit au cœur des débats. Mais qu’en est-il exactement de ce texte ? Que dit vraiment le Coran ?
En cette perspective, cet ouvrage aborde sans détour des questions qui ne cessent d’être d’actualité : charia, voile islamique, polygamie, djihad, terrorisme, violence et religions… De même, il accorde attention aux sujets relevant du vivre-ensemble : démocratie, droits de l’Homme, mariage interreligieux, mixité, liberté… Enfin, un important développement est consacré à l’interreligieux : relations avec les autres religions, pluralité religieuse, foi et raison, etc.
Afin de répondre à l’ensemble de ces interrogations, l’auteur ne se propose pas de produire une interprétation contemporaine du Coran le rendant compatible avec les attendus de notre temps. Bien au contraire, il entend revenir au sens du Texte à l’origine, un retour radical, le Coran tel qu’en lui-même. Pour ce faire, il aborde directement le texte coranique selon une méthode d’analyse littérale rigoureuse permettant un décodage minutieux, rationnel et objectif du Coran. L’approche est savante, mais nous fait pénétrer dans les arcanes de cette exégèse coranique de manière concise, précise et accessible. Sont ainsi étudiés près de 400 versets, l’âme forte du Coran.
Les résultats de cette recherche bousculent tous les préjugés. Qu’il s’agisse de tolérance religieuse, du statut des juifs ou des chrétiens, de la lapidation ou des apostats, de la guerre ou de la liberté, de l’égalité hommes femmes, etc., les positions coraniques apparaissent alors bien différentes de celles que l’Islam soutient. Elles se démarquent aussi de ce que ses laudateurs lui prêtent ou de ce dont ses détracteurs l’accusent. Cette relecture impartiale fait en réalité réémerger un message coranique éthique et humaniste, spirituel et universel. Au-delà des idées reçues et du prêt à penser, cette approche novatrice offre donc une référence claire et pratique dont, nous l’espérons, musulmans et non-musulmans pourront partager les fruits.
Critiques et disponibilité sur Amazon
Que dit vraiment le Coran ( Site de l’auteur )
