Jésus est-il une création littéraire, un mythe ?
On peut aborder la lecture des évangiles, comme celle de tout texte ancien, sous un œil critique et circonspect quant à la fiabilité des faits relatés.
Encore aujourd’hui il n’y a pas de preuves scientifiques, juste l’existence des écrits évangéliques, de l’existence de Jésus en tant que personne. Il suffit d’avoir un esprit critique et une approche scientifique pour s’apercevoir que la foi du christianisme et des trois religions monothéistes en général est basée sur des textes très anciens, éparses, qui ont été touchés, retouchés, perdus, brûlés, indexés, retravaillés, traduits et retraduits, avec toutes les erreurs et les mauvaises interprétations que cela entraine.
Pour la plupart des histoires relatés dans ces écrits anciens, ils ont fait d’abord l’objet d’une propagation orale pendant des siècles avant d’être fixés sur parchemins, tablettes ou autres supports, encore une fois avec les dérives que cela comporte. On ne peut prouver l’existence de Jésus, mais, comme on ne peut jamais prouver l’inexistence d’un être vivant ou d’une chose, on ne peut prouver la non existence de jésus.
On est donc en droit de penser, au vue des preuves historiques et avec une étude comparée des religions, qu’il est fort possible qu’il n’ait pas existé en tant que personnage historique mais en tant que personnage conceptuel, en tant que mythe, forgé dans l’esprit collectif et populaire tout au long des siècles.
5 raisons pour lesquelles Jésus n’aurait jamais existé.

Quelle est la preuve historique que Jésus-Christ a vécu et est mort ?
Si Jésus a vraiment existé historiquement, répondez à ces questions.
1. Jésus il est né a quel date, et il est mort à quel date?
2. Quel est le vrai visage de Jésus parce que même si à son époque l’appareil photo n’existait pas, il y avait des artistes peintre très talentueux qui pouvaient faire son dessin ou sculpture?
3. Quel est la couleur de peau de Jésus?
4. Quel roi a reconnu la naissance de Jésus pour changer le calendrier en faveur de sa naissance, pour qu’on aujourd’hui ont puisse dire une date Avant J.C, ou Après J.C?
Jésus a-t-il vraiment existé ? Réponse de la science
Comment la recherche en sciences humaines démontre-t-elle que Jésus a existé ?
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Livres

« Jésus-Christ, sublime figure de papier ? » par Nanine Charbonnel
Depuis plusieurs siècles, les esprits critiques qui refusent à juste titre la foi en un Dieu fait homme croient pouvoir se replier sur une distinction faussement simple : entre un « Jésus historique » (mais dont on ne sait rien) et un Christ de la foi » qu’on laisserait au domaine religieux. Cette position est une impasse dont il est urgent de sortir.
La véritable scientificité consiste à examiner comment les textes évangéliques appartiennent à la culture hébraïco-grecque du midrash : tout se passe dans le texte et uniquement en lui, conformément aux textes sacrés hébreux où la parole et la réalité ne sont pas différenciées. Il ne faut rien exclure de ce qui arrive aux personnages des Evangiles, miracles compris, puisque cela fait partie intrinsèquement de leur signification. De plus, la figure du personnage Jésus (Yeshoua, M. Salut) est le résultat d’une double « personnification » : celle du peuple juif et de la présence de Yahwé dans son peuple.
Les rédacteurs des Évangiles ont procédé à un admirable travail, en dehors de toute existence historique des personnages, et en dehors aussi des catégories que l’on a l’habitude de manier (légende, littérature, etc.). Il s’agit de textes entièrement symboliques, et entièrement élaborés dans le cadre du judaïsme de l’époque. Seule une confusion herméneutique, c’est-à-dire le fait de prendre au propre ce qui devait être pris au figuré, accentuée par la multiplicité des langues utilisées à l’époque (hébreu, araméen, grec), explique la croyance ultérieure en un homme existant. Nous devons tous nous réapproprier des oeuvres de pensée aussi étonnantes.

« Jésus a-t-il existé ? » par Prosper Alfaric
» De bonne heure j’en suis venu à me demander si Jésus a vraiment existé. La question peut paraître étrange, déraisonnable, extravagante. C’est bien ainsi que moi-même je l’ai jugée d’abord. J’avais à son sujet un fort parti pris. Mais ce n’était pas celui de l’incrédulité. C’était celui de la foi. Nourri dans mon enfance de la tradition catholique, je m’étais habitué à croire qu’il n’y a rien de plus vrai qu’une » parole d’Evangile « . Plus tard j’ai dû reconnaître que là aussi les erreurs abondent et que les textes les plus sacrés sont souvent les plus faux. Mais je m’obstinais à supposer qu’il ne s’agissait, en l’occurrence, que de légendes superficielles et négligeables, telles qu’il s’en présente au cours des meilleures histoires. Il me semblait impossible que des récits tellement vénérables, dont une grande partie de l’humanité a vécu pendant des siècles, ne soient que de purs mythes, c’est-à-dire des fictions dépourvues de toute réalité. Quand j’ai entendu parler, pour la première fois, de gens qui soutenaient que Jésus n’a peut-être vécu que dans l’imagination de ses fidèles, je n’ai vu là qu’une de ces extravagances auxquelles l’abus de la critique peut quelquefois conduire. L’idée me semblait folle. Quand je l’ai étudiée de plus près, j’ai dû peu à peu changer d’avis. Ce n’est pas le Christ qui a fondé le christianisme. C’est plutôt le christianisme qui a élaboré progressivement la figure du Christ. » Prosper Alfaric (1876-1955). L’auteur examine dans cet ouvrage avec érudition l’aspect historique des mythes fondateurs du christianisme. C’est à la suggestion de Michel Onfray, qui pour l’occasion a écrit une préface inédite, que nous avons rassemblé ces textes, qui demeurent, devant la montée des intégrismes de tous poils et le » renouveau » de l’intolérance et du fanatisme religieux, d’une exemplaire actualité.


« Le mythe de Jésus selon John M Robertson »
Robertson a étudié l’évolution des religions, particulièrement le christianisme, sous son aspect sociologique. Il suppose qu’il existe une loi générale de l’évolution des religions. Seuls l’environnement et les circonstances sociales les rendent différentes. Les nouveaux dieux apparaissent, effacent les anciens et sont appelés généralement fils de leurs prédécesseurs. C’est le cas de la religion israélite : le polythéisme est toujours apparent sous le vernis du monothéisme.
À l’occasion, les divinités abandonnées refont surface, particulièrement sous l’influence de la culture hellénique-romaine. Josué ou Jésus, le successeur de Moïse dans l’Ancien Testament était, selon ce modèle, un dieu solaire éphraïmite antérieur, à qui l’on rendait un culte sous la forme de l’agneau .
Concernant la formation de la secte, Robertson admet une possible influence de Jésus fils de Pandira, cité par le Talmud, un prédicateur juif hétérodoxe de l’époque d’Alexandre Jannée, qui a été lapidé en Asie Mineure la veille de la Pâque et possible fondateur de la secte des Esséniens. Mais le Jésus des Évangiles doit être regardé comme un mythe au sens de Robertson, c’est-à-dire au sens naturaliste.
Les Évangiles sont donc, plus ou moins, le prolongement d’un des nombreux cultes à mystères répandus dans le monde hellénistique, comme celui d’Osiris, Tammuz, Adonis, Attis ou Dionysos, en lien avec les sacrifices de l’automne et du printemps. On peut, par exemple, voir en Judas Iscariote le personnage incarnant le peuple juif dans un de ces drames théâtraux des cultes à mystères. Aux yeux du spectateur, et plus tard, du conteur, Judas devient «le» traître.
La masse existante des pièces de la Passion, jouées par les églises locales, montre à quelle point la représentation dramatique de la foi a été répandue et influente sur la façon populaire de comprendre la religion. Paul lui-même a dû être acteur d’une de ces représentations de pièces à mystères, si l’on considère l’affirmation selon laquelle il porte les marques du Christ.
Étant donné que tous les traits biographiques du Jésus des Évangiles correspondent à des éléments mythologiques, il est inutile de supposer un Jésus historique. Les dits de Jésus sont issus d’un mélange de doctrines juives et païennes. Cela vaut aussi pour le sermon sur la montagne qui est un composé d’aphorismes juifs mis dans la bouche du Christ.
Les Évangiles présentent plusieurs couches générationnelles. Pour Robertson, les mythes chrétiens se sont formés en lien avec le gnosticisme et les Évangiles ne sont que des écrits gnostiques. Peu importe leur ancienneté, ils ne sont que des mythes commandés par les évènements et la doctrine. Après leur déconstruction, il ne reste plus que la propagande paulinienne et un obscur Messie crucifié.
Source: John Roberson (Wikipedia)
« Démontré: Dix mythes chrétiens qui montrent que Jésus n’a jamais existé du tout » par David Fitzgerald
Pourquoi quelqu’un penserait-il que Jésus n’a jamais existé ? >>>
Pourquoi quelqu’un penserait-il que Jésus n’a jamais existé ? N’est-il pas parfaitement raisonnable d’accepter qu’il était un personnage réel du premier siècle ? Il s’avère que non. NAILED fait la lumière sur dix mythes chrétiens bien-aimés et, à l’aide de preuves recueillies auprès d’historiens de tous les horizons théologiques, montre comment ils indiquent un Jésus-Christ créé uniquement par une alchimie allégorique d’espoir et d’imagination ; un messie transformé d’une construction purement littéraire et théologique en la figure familière de Jésus – en bref, un Christ purement mythique.
« L’ouvrage de Fitzgerald est probablement le meilleur résumé de l’argumentaire mythique que j’aie jamais rencontré… avec une approche intéressante et accessible. » -Earl Doherty, auteur de The Jesus Puzzle
« Fitzgerald résume un grand nombre d’arguments clés de manière concise et avec une puissance nouvelle et une tournure originale. J’ai vraiment appris quelque chose de lui. Rappelle les sceptiques classiques et les critiques bibliques. Une quantité surprenante de matériel nouveau. » -Robert M. Price, auteur de Deconstructing Jesus et The Incredible Shrinking Son of Man.
« David Fitzgerald se révèle être la nouvelle étoile la plus brillante au firmament des universitaires qui nient la réalité historique de « Jésus de Nazareth ». Sa brillance aurait été suffisamment établie s’il n’avait fait qu’illustrer et expliquer les arguments traditionnels avec une clarté et une transparence jamais atteintes… Mais il a fait plus. Il a également développé de nouveaux arguments et de nouvelles idées… » -Frank R. Zindler, éditeur de American Atheist Press et auteur de The Jesus the Jews Never Knew
« Fitzgerald a fait mouche… Une introduction agréable et facile à lire aux dix principaux problèmes généralement balayés sous le tapis par quiconque insiste sur le fait qu’il est fou de soupçonner que Jésus n’ait pas existé. » -Richard C. Carrier, Ph.D., auteur de Not the Impossible Faith : Why Christianity Didn’t Need a Miracle to Succeed et du livre à paraître On the Historicity of Jesus Christ.
David Fitzgerald est un écrivain et un chercheur historique qui enquête activement sur la question du Jésus historique depuis plus de dix ans. Il est diplômé en histoire et a été membre associé du CSER, l’ancien Comité pour l’examen scientifique de la religion aux USA. Il donne des conférences dans tout le pays, dans des universités et lors d’événements laïques nationaux, et il est surtout connu pour sa présentation multimédia populaire « Les dix mille christs et le Jésus qui s’évapore ».
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